L'Oms va tester un vaccin antipaludique dans trois pays africains. A la veille de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, l'Organisation mondiale de la santé a annoncé à Nairobi lundi 24 avril qu'un vaccin antipaludique allait être testé pour la première fois à grande échelle dans trois pays : le Kenya, le Ghana et au Malawi. Il est destiné aux enfants en bas âge, les plus touchés par cette maladie.
Le vaccin antipaludique, baptisé Mosquirix, a été mis au point par l’un des plus grands laboratoires pharmaceutiques britanniques, en partenariat avec l’ONG Path Malaria Vaccine Initiative.
Ce programme pilote commencera milieu 2018. Si l'Organisation mondiale de la santé a annoncé lundi le lancement de ce programme, c'est pour une raison bien précise. « Nous essayons de trouver un vaccin contrele paludisme depuis des dizaines d’années, c’est un jour très important, souligne Mary Hamel, responsable pour l'OMS de la coordination du programme de vaccination antipaludique. Nous voulions l’annoncer à tous les pays qui vont participer au programme en cette Journée mondiale de lutte contre le paludisme pendant la semaine africaine de la vaccination. Il s’agit de montrer l’importance de la disponibilité de ce vaccin. »
L'OMS espère vacciner 360 000 enfants dans les trois pays choisis pour cette expérience, entre 2018 et 2020. Pourtant, l'efficacité de ce vaccin est limitée. La prévention reste de rigueur. « Il est très important que les parents continuent d’utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour leurs enfants.
A.B