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Un coaching s’impose aux DG qui parlent tous azimuts sous la rupture
Publié le jeudi 27 avril 2017  |  Le Clairon
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© AFP par ISSOUF SANOGO
Visite du Président Patrice Talon au siège de la BRVM à Abidjan
Lundi 11 Janvier 2017. Abidjan. Le Président Patrice Talon en visite officielle au siège de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM)




Depuis quelques jours, la normo-communication a pris d’autres tournures. Chaines nationales et étrangères comme RFI et France 24, reçoivent le président Patrice Talon, ses ministres et mêmes des directeurs généraux comme Armand Gansé et Gaston Zossou. Malheureusement, il se pose toujours un problème de communication pour mettre efficacement en valeur le gouvernement de la rupture.

Par : Akkilou YACOUBOU

Une chose est d’agir pour répondre aux critiques, une autre est de savoir le faire, le faire avec méthode, sans abus, avec professionnalisme pour ne heurter les sensibilités ou pis, mal communiquer. A voir les interventions par-ci par-là, il y a à dire et à redire puisque la manière semble grabataire voire relève du bricolage comme pour combler à la va-vite un vide afin de passer au suivant. C’est cette réalité que donnent certains acteurs du gouvernement Talon qui loin de l’aider, contribuent à chacun à sa manière à l’enfoncer et le conduire inexorablement vers une communication maladroite. Il suffit de prendre les sorties des directeurs généraux du Cnsr, du Fnpeej, de l’ANaTT, de l’Anpe, de la Sogema, de la Lnb, etc. pour se rendre compte que ces personnes n’ont pu rien apporter pour convaincre et dissiper les craintes des populations. Alors qu’ils sont censés avoir une maitrise des dossiers qu’ils défendent, ils n’arrivent pas à réussir leur exercice. Ils s’embrouillent dans les dossiers ou les explications en se contredisant. On les voit brandir des piles de dossiers pour faire croire qu’ils ont les preuves de ce qu’ils disent. Une stratégie maintes fois utilisées par certains anciens acteurs de la société civile et qui ne convainc plus parce qu’à aucun moment ces preuves n’ont été publiées. En d’autres, cela devient comme un manège pour se cacher devant du flou. C’est pourquoi il urge que le président Talon recadre les sorties à l’emporte-pièce de ces directeurs généraux qui communiquent mal que ceux de l’ancien régime.

Un problème de timing

» Il y a quatre façons de perdre son temps : Ne rien faire ! Mal faire ! Faire quelque chose au mauvais moment ! Faire quelque chose qui ne sert à rien ! » Cette citation de Voltaire est très illustrative du problème de communication qui se pose au gouvernement de la rupture. Certes, on le lui a reproché, il en a pris acte et il a commencé par agir pour corriger ce qu’on lui reprochait mais il y a un problème de timing qu’il faut corriger très rapidement. Une communication gouvernementale ne saurait être un fourre-tout. Il faut la penser minutieusement et l’exécuter comme cela se doit. : savoir quoi dire et quand le dire. C’est perdre son temps et de l’argent que de vouloir communiquer aux heures d’un classico ou d’une élection française ou américaine. Ne pas trouver l’astuce nécessaire pour détourner l’attention des populations au moment où un opposant vous assène un hard trip, c’est de l’amateurisme. Il y a beaucoup de choses que le Talon doit corriger dans son entourage qui ne lui rend pas service. Après cette dernière sortie du ministre Romuald Wadagni, le mélimélo communicationnel devrait cesser. En définitive, Modeste Kérékou, Armand Gansè, Urbain Amégbédji, Gaston Zossou, Aubin Adoukonou, Thomas Agbéva et autres se révèlent comme des chiens d’attaque qui dégradent davantage l’image du Chef de l’Etat.
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