Les membres du bureau de l'Union des radios Communautaires et Associatives du Bénin (URCAB) étaient ce lundi au siège de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) à Cotonou. Au cours de la séance de travail qu'ils ont tenu avec le bureau de l'autorité de régulation, il a été question des réalités que vivent les radios communautaires au Bénin.
Conduite par son président, Soulé Issiaka, l'URCAB a tenu à rappeler aux conseiller de la HAAC, la mission qu'elle s'est assignée. A en croire le porte-parole, l'URCAB est un cadre de réflexion, de concertation et d'harmonisation sur les questions liées à la viabilité et à la promotion des radios communautaires et associatives du Bénin. C'est une association de radios reconnues par les institutions de l'Etat et qui émettent en zone rurale ou périurbaine dans le but de régler ensemble les problèmes communs aux radios communautaires, rurales locales, associatives. L'objectif poursuivi par l'Union, a-t-il dit, est de représenter les radios communautaires et associatives ou réseaux de radios dans les négociations d'intérêts communs et appuyer au besoin chacune d'elles dans ses discussions et négociations spécifiques. Abordant le soutien de l'institution à l'endroit de cette association, la HAAC a aussitôt renversé la tendance en insistant sur l'apport de ces radios communautaires et associatives à l'endroit de l'institution. Edouard Loko, 1er vice président de la HAAC, saluant les mérites de Soulé Issiaka, président de l'URCAB qui, de l'international avait fait bénéficier aux médias du Bénin. Il déplore donc que depuis le retour du président Issiaka au pays, plus personne encore moins une structure sous tutelle ne vient au secours de la HAAC. Néanmoins, dira le président Théophile Nata, les doléances seront étudiées dans leur faisabilité.