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BAD: le fonds FAD n’est toujours pas entré en vigueur
Publié le lundi 1 mai 2017  |  Financial Afrik
CIEA
© aCotonou.com par Marc-Innocent
CIEA 2017: ouverture de la deuxième édition de la conférence par le Président Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte ce mardi à Abidjan en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Conakry, Alpha Condé, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina (Photo), président de la Banque Africaine de Développement (BAD).




Bien que reconstitué depuis novembre 2016, le Fonds africain de la de développement (FAD) n’était toujours pas fonctionnel à l’heure où nous mettions sous presse. Pour que ce guichet concessionnel entre en vigueur, il faudrait qu’au moins 75% des engagements pris par les bailleurs soient confirmés et mobilisés. Or, c’est loin d’être le cas.

A la date du 31 mars 2016, les engagements confirmés s’élevaient à 48%. Un nouveau deadline avait été alors fixé pour le 30 avril. Ce sont donc 38 pays africains à faibles revenus qui attendaient cette échéance, expirée depuis quelques heures, avec appréhension. Les engagements pris à la fin 2016 lors de la 14ème reconstitution du FAD s’élèvent à 11 milliards de dollars et doivent couvrir les trois prochaines années. Un tel retard est d’autant plus difficile que les autres compartiments de l’institution ne sont pas dans la meilleure de leur forme.

Ainsi, le guichet central de la BAD, acquis aux pays à revenus intermédiaires, fonctionne en mode ralenti dans une année 2017 où beaucoup de pays pétroliers cherchent justement des financements. Après des décaissements importants en 2016, notamment en faveur du Nigeria (1 milliard de dollars), de l’Angola (1 milliard de dollars), de l’Algérie (1 milliard de dollars) et du Gabon (500 millions de dollars), la banque panafricaine se trouve mathématiquement dans une situation d’appel de fonds pour pouvoir poursuivre l’accompagnement des pays africains. Or, il y a quelques jours, un dossier d’augmentation de capital présenté aux administrateurs a été rejeté à l’unanimité.
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