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Commandement au Port de Cotonou: Wilfried Houngbédji confirme le limogeage du capitaine Tchilao et clarifie
Publié le mardi 2 mai 2017  |  L`événement Précis
Wilfried
© Autre presse par DR
Wilfried Léandre Houngbédji Directeur de la Communication à la Présidence de la République du Bénin




Wilfried Léandre Houngbédji, le directeur de la communication à la présidence de la République et Thomas Agbéva, directeur général de l’Agence nationale des transports terrestres (Antt), étaient, le dimanche 30 avril, invités de ‘’Cartes sur table’’, l’émission socio-politique de la radio Océan Fm pour un décryptage de l’actualité de la semaine écoulée.
Au cours de l’émission, Wilfried Houngbédji est revenu sur plusieurs sujets de l’actualité de la semaine écoulée. D’entrée de jeu, il a tenu à clarifier le limogeage du commandant de la compagnie maritime du port autonome de Cotonou, le capitaine Boris Tchilao. Annoncée puis démenti sur les réseaux sociaux, le limogeage a été confirmé par le directeur de la communication qui en a dévoilé les réels motifs. Au cours d’un exercice sur le champ de tirs de Toffo, a-t-il expliqué, le capitaine Tchilao a autorisé un civil sur le champ de tir à s’exercer aux munitions. C’est cette « faute grave » qui vaut son limogeage au capitaine, selon le directeur de la communication qui a déploré l’exploitation et la manipulation orchestrées autour de ce limogeage. Sur les réseaux sociaux , en effet, certains esprits ont tôt fait de voir un lien entre ce limogeage et l’affaire des 18 kg de drogue retrouvés dans un conteneur de produits congelés de la société Comon Cajaf SA appartenant à l’homme d’affaires Sébastien Ajavon. Wilfried Houngbédji, une fois ces éclaircissements apportés, s’est exprimé sur la rencontre, le mercredi 26 avril, entre le chef de l’Etat, Patrice Talon et l’homme d’affaires Martin Rodriguez, balayant les rumeurs distillées çà et là au sujet de cette rencontre entre un citoyen béninois et son président. Patrice Talon, a-t-il fait savoir, a «fait droit à la demande de Rodriguez de le rencontrer », et les deux hommes ont parlé de leur pays commun, le Bénin, et d’autres choses, de certains problèmes notamment, et des voies et moyens pour y trouver les solutions idoines. A l’en croire, il ne s’agit nullement d’un « coup de force contre Ajavon », encore moins d’une rencontre motivée par les difficultés que rencontrerait le coton béninois comme cela l’a été dit et relayé sur les réseaux sociaux. Abondamment commentée par ces mêmes canaux, la décision du gouvernement de suspendre temporairement l’importation au Bénin des viandes et des produits à base de viande en provenance du Brésil. Pour Wilfried L. Houngbédji, cet arrêté ne vise nullement Sébastien Ajavon, mais traduit le souci que se fait le gouvernement de la santé des populations. Le Bénin n’est pas le seul pays au monde à prendre une telle décision, et le directeur de la communication à la présidence de la république a estimé que le gouvernement aurait même pu prendre cette décision beaucoup plus tôt. Au cours de la semaine écoulée, les réseaux sociaux se sont fait l’écho d’une lettre qu’aurait écrite Social Watch Bénin à la communauté internationale et dans laquelle l’organisation peint la gouvernance du président Talon en noir. Wilfried Léandre Houngbédji, qui dit ne pas croire que Social Watch ait pu verser dans une telle manœuvre, a dit avoir noté plus d’une incohérence dans le fond et la forme de ladite lettre, et mené, comme tout bon journaliste, sa petite investigation auprès de Gustave Assah, le premier responsable de l’organisation qui a parlé de « manipulation ». Le directeur de la communication à la présidence de la république espère de Gustave Assah, un démenti officiel à cette intoxication. L’ancien journaliste n’est pas resté muet au sujet du classement de Reporter sans frontières sur la liberté de la presse qui a vu le Bénin rester stable, reconnaissant que des efforts restent à faire pour améliorer les choses.
Thomas Agbéva dresse le bilan d’une année de réformes à l’Antt
La deuxième partie de ‘’Cartes sur table’’ a vu Thomas Agbéva, le directeur général de l’Agence nationale des transports terrestres (Anatt) faire le bilan de l’agence sous le régime du Nouveau départ. Thomas Agbéva a passé en revue les différentes réformes engagées dans le secteur, s’appesantissant sur l’immatriculation, l’organisation de l’examen du permis de conduire notamment. Concernant le permis de conduire par exemple, le directeur de l’Antt s’est réjoui de l’amélioration opérée dans l’organisation de son examen. Alors que par le passé les six centres retenus pour l’examen l’organisaient à tour de rôle, aujourd’hui tout se passe de façon simultanée. En plus, a ajouté Thomas Agbéva, les taux fleuves de 97 ou 100% de réussite connus jusque dans un passé récent ne sont plus d’actualité, les canaux informels ayant été asséchés. Désormais, à le croire le permis de conduire s’obtient par mérite. Autre avancée connue depuis l’avènement du régime du Nouveau départ, le remplacement des équipements (matériel informatique, didactique, etc.) désuets par du neuf dans les centres. Et à propos de ces centres, ajoutera le directeur, à Bohicon, Parakou et Porto-Novo, l’agence dispose désormais de ses propres locaux pour y organiser les examens. Thomas Agbéva s’est aussi prononcé sur l’immatriculation des motos, invitant les usagers à se rapprocher de l’Antt et de ses annexes pour le faire assez tôt, avant que ne démarre la phase répressive qui, a-t-il martelé, « sera sans merci ».

Flore S. NOBIME
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