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© aCotonou.com par Didier Kpassassi
Abdoulaye Bio Tchané, ministre d`Etat chargé du plan et du développement lors de l`université de vacances 2016 de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt) Cotonou, le 18 Septembre 2016. Palais Des Congrès.Université de vacances 2016 de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt) |
Le gouvernement béninois en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) a procédé, vendredi 28 avril 2017, au Palais des congrès de Cotonou, au lancement officiel du processus d’élaboration du Plan nationale de développement (Pnd) 2018-2025. C’est le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané qui a lancé les travaux en présence de ses collègues de l’enseignement supérieur et de l’intérieur et du représentant résident du Système des Nations unies Siaka Coulibaly.
Véritable outil de pilotage politique et structuré autour des principales problématiques de développement durable, l’élaboration du Plan national de développement (Pnd) est une étape importante dans la gestion de la planification stratégique. Elle fait suite au lancement, en décembre 2016, du Plan d’action du gouvernement (Pag) et couvre la période 2018-2025, soit le reste de la période couverte par la vision Bénin Alafia 2025 et concoure avec le Pag à remettre en selle le système de planification du Bénin. Il a l’avantage de faire ressortir les enjeux économiques, politiques et sociaux, de mettre en exergue les défis qu’il faudra surmonter pour accélérer la marche vers l’éradication de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité humaine, aborder les hypothèses d’évolution de la croissance économique et d’évolution des grands agrégats dans un contexte de compétitivité régionale et d’austérité économico-financière.
Dans son discours, le représentant résident du Système des Nations unies Siaka Coulibaly a souligné que malgré les progrès notables réalisés ces 15 dernières années par un certain nombre de pays dont le Bénin, des défis relatifs à la pauvreté et à l’exclusion, aux déficits persistants en infrastructures, aux déficits environnementaux émergents et aux déficits du financement du développement demeurent. Et c’est ce constat qui, selon lui, a amené plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine à changer d’option en matière de planification avec l’adoption de la formule du Pnd. A sa suite, le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, en procédant au lancement du processus d’élaboration du Pnd, a mis l’accent sur les nouveaux défis qui ont apparus ces dernières années et qui appellent à l’amélioration et au renforcement du système d’intégration. « Le Pag a répondu à ce besoin, mais le Pnd doit en décliner les stratégies opérationnelles afin d’éviter la répétition du drame observé les 10 dernières années », a-t-il ajouté.
La cérémonie de lancement a pris fin par la présentation par le directeur national des politiques de développement de la note d’orientation qui les grandes lignes de l’élaboration du Pnd.
B.H
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