L’exploit du gouvernement Talon salué pour avoir organisé son premier concours de recrutement aura été de courte durée. En effet, le concours de recrutement organisé début 2017 au profit de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) vient remettre en cause ce crédit qu’on tente d’accorder à la Rupture.
En confiant l’organisation du recrutement d’agents au profit de la Cnss à un cabinet privé, l’on pensait mieux faire. Mais visiblement, ce n’est qu’un trompe l’œil. Et, ce que prenait pour de l’intoxication émanant des réseaux se confirme de jour en jour. Même si du côté du gouvernement c’est le calme plat, des voix et pas des moindres, s’élèvent pour dénoncer ce qu’elles appellent « fraude massive ». ça grogne et ça gronde sérieusement dans le rang des partenaires sociaux. La dernière grogne en date est celle de l’Unstb de Emmanuel Zounon qui, dans une lettre ouverte au Directeur général de la Cnss, dénonce certaines irrégularités dans cette unité et demande l’annulation pure et simple des concours. Cette confédération syndicale menace même de sortir l’artillerie lourde si le gouvernement faisait la sourde oreille. Les prochains jours et semaines pourraient voir renaître les mouvements d’humeur et de paralysie de l’administration après ce court temps d’accalmie observé. Le gouvernement cèdera-t-il ou va-t-il maintenirsa position observée jusque-là face à ce concours de recrutement de 94 agents au profit de la Cnss. Un concours à l’issue duquel la filiation a été fortement promue, selon les dénonciateurs.
J.B