Les travailleurs ont sacrifié à la tradition ce lundi 1er mai. A l’exception de la CSTB qui a boycotté la séance, les autres centrales et confédérations syndicales ont répondu présentes à l’Infosec de Cotonou pour remettre leur cahier de doléances à la ministre en charge du travail.
Comme à l’accoutumée, les travailleurs ont honoré le rendez-vous de ce 1er mai. Ils ont dressé un chapelet de doléances devant la ministre du travail, de la fonction publique et des affaires sociales, Adidjatou Mathys. Selon le porte-parole des centrales et confédérations syndicales, le gouvernement du président Patrice Talon fait des efforts. Mais beaucoup de choses restent à parfaire. C’est pourquoi au nom de ces camarades de lutte, Anselme Amoussou a exigé le reclassement des enseignants laissés pour compte en particulier et de tous les travailleurs se trouvant dans la même situation. Le point indiciaire dont tout le monde ne bénéficie pas encore est sur la liste des doléances adressée au gouvernement ce lundi matin. Le recrutement et la formation des agents dans plusieurs secteurs et la prise des arrêtés relatifs aux avantages et primes des travailleurs ne sont pas passés aux oubliettes. Mieux, les travailleurs réclament le rétablissement des primes anarchiquement supprimées par le gouvernement Talon. Car, à les en croire, ces primes constituent de véritables éléments de motivation pour les travailleurs. Recevant le cahier de doléances des mains du représentant des travailleurs, Adidjatou Mathys a déclaré qu’elle reconnaît la pertinence de leurs exigences et s’engage à militer auprès du gouvernement pour une amélioration de leur situation du travail et de vie. Quand bien même la séance est terminée dans une ambiance conviviale, il faut signaler que la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) de Paul Essè Iko a préféré une marche plutôt que d’aller soumettre des doléances qui ne connaitront pas d’aboutissement heureux.
Parfait FOLLY