La liberté de presse se porte bien au Bénin, il n’y a pas de journaliste en prison, on n’a pas de tracasseries particulières, on n’a pas d’actes très graves attentatoires à la liberté de la presse. Donc de façon globale, ça va mieux et on souhaite que cela aille mieux que ça.
En ce qui concerne la fermeture de certains organes de presse, il y a quelques mois, je crois que de façon horizontale, c’est un acte attentatoire à la liberté de la presse. Cela a été dénoncé de façon vigoureuse. Vous avez suivi le sit-in que l’Upmb a organisé et les démarches menées par le Cnpa. Tout cela fait partie des comportements de la mandature actuelle de la Haac qu’il faut déplorer.
Dans le fond du dossier, il y a des charges qui incombent aux organes et qui n’ont pas été respectées. En la matière, toute modification du cahier de charges doit être notifiée à la Haac. Mais cela ne peut pas expliquer qu’on puisse fermer des organes de presse. Ce sont des dysfonctionnements attentatoires à la liberté.
La rédaction