Jean-Louis Kédagni est le promoteur du Festival Scolaire et Universitaire de Théâtre et de Chorégraphie (FESTHEC). Un événement culturel dont la 14ème édition se tiendra du 10 au 14 mai 2017, à son siège sis à quelques encablures du Collège Camara Laye non loin de la voie pavée Carrefour IIta-Tankpè. Dans cette interview qu’il nous a accordée, Jean-Louis Kédagni dévoile les activités phares de cette édition et parle de ses difficultés.
L’Evénement Précis : Vous êtes un pur produit de l’Ecole internationale de théâtre du Bénin (EITB). Que pourrions-nous retenir de votre parcours ?
Jean-Louis Kédagni : Plusieurs créations. Peu de Mise en scène signée, plusieurs tournées nationales, régionales, africaines et internationales. Bref, il y a eu du chemin de l’expérience et ça reste encore beaucoup à faire.
Le 10 mai prochain, les portes de la 14ème édition du Festhec dont vous êtes le promoteur vont s’ouvrir. Où en êtes-vous avec les préparatifs ?
Toutes nos portes de soutien sont presque fermées. Il y a un réel souci de financement, mais la 14ème édition se tiendra du 10 au 14 Mai 2017. Je profite pour dire merci à ceux qui nous soutiennent et merci aussi a ceux qui veulent suivre leur pas en nous contactant au siège du festival situé derrière le complexe scolaire Camara Laye à Godomey Togoudo, sur la voie pavée IITA carrefour-Tankpè, début clôture de la maison IITA, car dire merci, c’est demander à nouveau. Merci à mon équipe d’organisation.
Quelles sont les activités et innovations prévues pour le compte de cette 14ème édition ?
Pour ce qui concerne les activités, nous avons le théâtre, la chorégraphie, la musique traditionnelle en live et celle moderne en live, présentées par les élèves et étudiants eux-mêmes, des instrumentistes en passant par le chanteur jusqu’aux danseurs. Quant aux innovations, il faut dire que cette année, FESTHEC se tiendra dans sur son propre site qui est le Centre culturel Saint Mathieu siège du festival FESTHEC.
Par ces temps où le principal guichet public de financement des activités artistiques et culturelles est bloqué, comment avez-vous pu tenir le pari de l’organisation de votre festival, cette année ?
Le FESTHEC à 14 ans. Le blocage de ce guichet public de financement dure un an. En plus, il faut dire que depuis 14 éditions successives, le ministère de la culture l’a appuyé trois fois et ceci après 10 éditions avec un pourcentage de 0,7% du budget.
Après 14 ans de Festhec, quel bilan peut-on retenir ?
Jusque-là, nous sommes sur la bonne voie. Le bilan est encourageant. Nous avons actuellement sur le marché professionnel, une vingtaine d’artistes dynamiques et dévoués dans les domaines des arts vivants qui sont des produits de FESTHEC. D’autres, à défaut de poursuivre une carrière artistique, sont devenus des promoteurs d’évènements culturels. Ces exemples nous confortent que nous n’avons pas choisi le mauvais chemin en initiant cette passerelle de promotion artistique des scolaires. Nous ne regrettons pas notre existence car nous contribuons efficacement au développement de la culture dans le milieu scolaire.
En guise de conclusion, après le Festhec, quelles sont vos perspectives d’avenir ?
Avant la fin de 2017, je dois faire une tournée régionale avec ma création la conférence du rire, retenue au fitheb 2016 puis créer un autre spectacle en août
Propos recueillis par Donatien GBAGUIDI