Les lycéennes ont été libérées en échange de quelques membres de Boko Haram, qui, de 2009 à maintenant, a tué des milliers de personnes au Nigeria, au Cameroun, au Niger et au Tchad.
Ces filles faisaient partie du groupe de lycéennes kidnappées par le groupe djihadiste en avril 2014, dans un lycée de Chibok, dans le nord du Nigeria. Le gouvernement nigérian a confirmé la libération des lycéennes, mais il n’en donne que peu de détails, notamment sur le nombre de djihadistes remis en liberté. Les 82 filles sont arrivées à Abuja, a rapporté samedi Chris Ewokor, un correspondant de la BBC, citant Femi Adesina, le porte-parole de M. Buhari. Les ex-otages ont été reçues au nom du président du Nigeria, à l’aéroport d’Abuja, par le chef d’état-major de l’armée nigériane, Alhaji Abba Kyari. Les filles ont été libérées en échange d’un nombre de combattants de Boko Haram non encore révélé par le gouvernement. Elles faisaient partie d’un groupe de près de 300 filles enlevées dans le pensionnat de leur école il y a trois ans. C’est la deuxième fois que le gouvernement nigérian fait libérer des otages de Chibok, après un groupe de 21 d’entre elles relâchées en octobre dernier. L’annonce de la libération des 82 filles a déclenché des scènes de joie au Nigeria, où des félicitations ont été adressées aux autorités, notamment les responsables de la campagne « BringBackOurGirls » (Ramenez nos filles).