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L’étude sur le financement pérenne de la santé et de la couverture maladie universelle au cœur d’un atelier régional à Cotonou
Publié le mercredi 10 mai 2017  |  ABP
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© Autre presse par DR
La ministre de la Fonction publique, Adidjatou Mathys




Cotonou - La Ministre en charge du Travail, de la Fonction publique et des Affaires sociales, Adidjatou Mathys, a procédé ce mardi à Azalaï Hôtel de Cotonou, à l’ouverture de l’atelier régional sur le financement pérenne de la santé et de la couverture maladie universelle des pays de l’Afrique de l’Ouest.

Il s’agit d’un atelier de restitution des travaux d’étude sur le financement pérenne de la santé et de la couverture maladie universelle réalisés dans trois pays pilotes à savoir, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Bénin.

« Nos Etats africains malgré leur engagement, se trouvent confrontés à un certain nombre de défis dans la concrétisation du processus de mise en place de la couverture maladie universelle », a indiqué Mr Yérima Koto Aboubakar, Coordonnateur de l’Ong ‘’Action pour la protection sociale’’ (APROSOC), rappelant ainsi le contexte qui marque les travaux de Cotonou.

Le Coordonnateur de l’ONG APROSOC a souligné en outre que les pays africains éprouvent des difficultés au niveau de l’implication ou de la prise en compte des acteurs des secteurs informels et agricoles, au niveau de la disponibilité et la qualité de l’offre de soins et surtout au niveau du financement de la couverture maladie universelle et de la santé en général.

La Ministre en charge des affaires sociales, Adidjatou Mathys a quant à elle, remercié le CICODEV Afrique, et ses partenaires ASAPSU/FENOSCI de la Côte d’Ivoire et APROSOC/CONSAMUS du Bénin pour les efforts consentis pour renverser la tendance en réalisant l’étude sur le financement pérenne de la santé dans les pays pilotes grâce à l’appui financier d’OSIWA.

Adidjatou Mathys poursuit pour dire que des données statistiques résultant des études réalisées, très peu d’Africains disposent de moyens pour accéder à des soins de santé de qualité de façon adéquate et durable. ''Il y a lieu de relever le défi qui s’impose'', martèle la ministre tout en souhaitant que les décisions qui seront issues des travaux seront suivies d’effets.

Le Représentant de l’Organisation ouest-africaine de la santé, Albert Diao et le Directeur de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement, Amadou Kounouté ont tour à tour, témoigné de la nécessité et de leur détermination à relever le défi.

En effet, l’étude sur le financement pérenne de la santé et de la couverture maladie universelle réalisée au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Bénin indique qu’au Sénégal seul 20% de la population est couvert contre le risque maladie, en Côte d'Ivoire, 15% et au Bénin, le taux est seulement de 8,4%.

Soulignons que cet atelier est organisé par l’ONG Actions pour la protection sociale (APROSOC) en collaboration avec l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement.


ABP/JMN/DK
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