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Soupçons de graves irrégularités sur le concours Cnss : Silence inquiétant du gouvernement et des Grandes gueules
Publié le jeudi 11 mai 2017  |  Matin libre
La
© Autre presse par DR
La CNSS ( ex-0bss) au bord de la faillite




Tout se passe comme si de rien n’était. C’est pratiquement un silence radio autour du récent concours de recrutement d’agents au profit de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss). Hormis quelques réactions de syndicalistes etde candidats postulants, relayées dans la presse suivies de quelques commentaires sur les réseaux sociaux, plus rien.

Le Bénin, un pays à double vitesse ou une République des uns et des autres ? La préoccupation mérite d’être portée à la face du monde, au regard de l’indifférence qu’on semble notée dans le fumant dossier de recrutement à la Cnss. En effet, malgré les soupçons de graves irrégularités qui joncheraient ce concours ; irrégularités liées à la procédure de recrutement qui serait viciée, aux cafouillages notés le jour de la composition avec à l’arrivée des admis qui ne sont rien d’autres que des parents, alliés et amis, le gouvernement de Patrice Talon n’a pas daigné réagir jusque-là. Même si le ministère de la Fonction publique n’en est pas directement l’organisateur dudit concours, il se fait tout de même que la Caisse est sous sa tutelle. Pis, beaucoup de langues estiment que le Cabinet privé commis pour la tâche, n’est qu’un trompe-l’œil ou un Cabinet écran. En dehors de l’Exécutif qui regorgent pourtant d’acteurs ayant dénoncé de telles pratiques sous le régime de Yayi Boni au point d’en cautionner l’annulation des concours de 2015 au profit de l’administration publique, il y a ceux-là qu’on qualifie de Grandes gueules. Tout le monde les connait. Ce sont ces activistes de la « société civile ». Pourquoi ont-ils choisi de se murer dans un silence ? Est-ce parce que les soupçons et dénonciations des candidats puis des centrales et confédérations syndicales comme l’Unstb, la Cstb ou celles de Laurent Mètongnon, ancien président du Conseil d’Administration de la Cnss ne sont pas fondés ? Ou bien est-ce parce que le concours concerne moins de 100 personnes ? De toutes les façons, cette attitude observée même au niveau des députés, inquiète. C’est de surcroit un concours organisé sous la Rupture qui a promis la transparence et la réussite sur mérite. Il urge que lumière soit faite sur ce concours afin que les responsabilités soient vraiment situées.

M.M
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