Au palais des gouverneurs, c’est le calme après la tempête. Progressivement, les choses recommencent à se mettre en place. Le grand chamboulement occasionné par la dissolution en cascade de plusieurs groupes parlementaires est en voie d’être résolu. Pour rappel, quatre groupes au total ont dû voler en éclat suite à la démission, à la queue leu leu, de plusieurs de leurs membres. Il s’agit notamment des groupes parlementaires dirigés par Pascal Essou, Mathurin Nago, Barthélémy Kassa et André Okounlola qui ont enregistré les départ des députés ayant voté contre le projet de révision de la constitution à l’exception bien évidemment de Léon Basile Ahossi qui pour leur part, sont partis pour demeurer membres de leur groupe parlementaire originel à savoir le groupe parlementaire l’Union fait la Nation.
Dès lors, une réorganisation s’impose de part et d’autre et les tractations commencées depuis quelques jours ne tarderont pas à livrer leur secret. On peut d’ores et déjà retenir que du côté de ce qu’il convient de considérer désormais comme étant le bloc de l’opposition, tout est fin prêt. Sauf changement de dernière heure, deux nouveaux groupes parlementaires sont partis pour voir le jour étant donné leur nombre et il est fort probable que leur déclaration de constitution soit lu dans les prochaines 48 heures.
D’un autre côté, le Bloc des 60 devrait lui aussi s’inscrire dans la même dynamique quand bien même l’issue des tractations parait moins évidente à ce niveau-là. Toujours est-il que deux possibilités s’offrent à eux. Ils pourraient opter en effet pour un refont de la totalité des groupes parlementaire pour constituer un ensemble à partir duquel émergera autant de groupe parlementaire que possible, ou alors, manœuvrer seulement avec ce qu’il reste des groupe parlementaires dissoutes. Dans l’un ou l’autre des cas, la totalité des nouveaux groupes parlementaire devra être connu dès demain afin que s’ouvre une nouvelle ère sur l’Assemblée nationale 7ème législature.
Karim O. ANONRIN