Dans leur volonté d’animer la vie de leur club, les membres du Tennis club de l’amitié (Tca) tiendront à partir du 25 mai prochain, une rencontre amicale contre leurs homologues camerounais. Dans un entretien qu’il nous a accordé, le président du Tca, Léopold Patient Somissou, compte nouer à travers cette rencontre, des relations avec les partenaires. Lisez plutôt…
A partir du 25 mai, vous allez recevoir des invités ici-même à Cotonou. Dites-nous dans quel cadre s’inscrit cette rencontre et de quels invités s’agit-il ?
Merci pour l’intérêt que vous accordez au tennis et à notre club. Je dois vous confirmer que le Tennis club de l’amitié s’apprête à recevoir les vétérans camerounais du Tennis club de l’hôtel des députés de Douala. Je dois préciser qu’en septembre 2016, une délégation du Tennis club de l’amitié s’est déjà déplacée à Douala pour participer à la manche aller de cette rencontre amicale que nous avons initiée. Cette initiative s’inscrit bien entendu dans le cadre de notre programme d’activités que nous essayons d’exécuter dans les meilleures conditions possibles.
Depuis un moment, vous avez toujours entretenu des relations avec certains clubs de la sous-région, notamment du Togo. Maintenant, vous êtes allez au-delà. Dites-nous ce qui justifie cette envie de chercher d’autres partenaires en dehors de la sous-région ?
Vous savez, la rencontre amicale avec le Togo existait depuis l’an 2002. Initiée fort heureusement par notre ancien Président du Tca, l’ancien Ministre Grégoire Akofodji, à qui j’adresse mes hommages au passage. Le Bureau Directeur actuel du Tca que j’ai l’honneur de présider ayant décidé de ne pas faire du surplace, nous avons jugé opportun d’élargir le champ des rencontres amicales au plan national et international, pour permettre à nos membres de saisir cette heureuse opportunité pour nouer des relations de tout genre avec d’autres partenaires pratiquants la même discipline sportive qu’eux. Cela nous permet également de donner une autre image de notre club. Aujourd’hui, le constat est fait que nous avons sérieusement avancé puisque plusieurs rencontres amicales ont été organisées avec des clubs de tennis de Cotonou, de Porto-Novo et récemment d’Onigbolo.
Comment vont alors les préparatifs ?
Pour l’organisation de cet évènement, nous avons mis en place un Comité d’organisation composé de cinq membres du club, qui sont des gens rompus à la tâche, très dévoués et pragmatiques, dont notamment Arnaud Midjrokan, Rufin Domingo, Tawa Guiwa, Thiery Djahoui et Toïdi Moutairou. Ceux-ci ne ménagent aucun effort pour offrir une parfaite organisation à nos hôtes camerounais, et surtout pour nous permettre d’être à la hauteur de l’évènement et que nos invités se sentent dans les meilleures conditions au cours de leur bref séjour à Cotonou.
On a constaté qu’il y a un changement qualitatif au Tca et cela est à mettre à l’actif de votre Bureau. Avez-vous le sentiment d’avoir battu un record ?
Pas d’autosatisfaction s’il vous plaît. J’ai été élu par d’éminentes personnalités, des sommités de ce pays, qui m’ont fait confiance en me confiant la direction du Tennis club de l’amitié, pour un mandat de trois ans qui s’achève bientôt. En conséquence, il m’appartient, avec le Bureau Directeur, de leur prouver que nous sommes effectivement à la hauteur, qu’ils ne se sont pas trompés, en faisant bouger les choses et en menant des actions concrètes pour faire rayonner ce club que nous aimons tant.
Avez-vous l’impression que le Bureau qui vous succédera aura du pain sur la planche ?
Pas du tout. La plupart des membres du Tca sont des gens de très bonne renommée et de très grande disponibilité. Et de toutes les façons, même si je ne fais plus partie du nouveau Bureau qui nous succédera, je me dois toujours de les accompagner pour que le Tca puisse vivre et faire notre fierté au plan national et international.
Au-delà des ressources financières, où avez-vous puisé cette énergie pour qu’en un laps de temps, les choses changent ?
C’est le goût à la chose, c’est l’amour, la passion que j’ai pour le tennis en général et le Tca en particulier.
Les membres du bureau sont-ils animés de la même motivation que vous ou bien il vous arrive parfois de bousculer les habitudes pour pouvoir atteindre ce résultat ?
Dans un groupe, rien n’est acquis d’avance. C’est suite à des concertations, la communication qu’on arrive à s’entendre pour qu’il n’y ait pas de frustration et de mécontentement. Nous sommes en démocratie et il faudrait aussi considérer les observations des uns et des autres.
Un message pour clore cet entretien.
Je demanderais aux médias de nous accompagner pour que l’événement soit connu du public et de tous les amoureux du tennis pour que l’on sache que quelque chose se passe au Tennis club de l’amitié.
Propos recueillis par EAB