Lokossa – La 5ème réunion de la Conférence administrative départementale (CAD) du Mono tenue ce mercredi, a fait cas des imperfections des travaux de la réhabilitation de la route Comé-Lokossa-Dogbo (CoLoDo).
Le Directeur départemental des infrastructures de transports du Mono et du Couffo, M. Justin Assion Akouété, a présenté une communication aux membres de la Conférence administrative départementale (CAD) sur les travaux de réhabilitation de la route Comé-Lokossa-Dogbo qui fait état de ce que le taux d’exécution physique est passé en décembre 2016 de 20% à 45,90% au mois de mai 2017.
Le communicateur a fait cas des difficultés rencontrées par l’entreprise en charge des travaux. Elles sont entre autres, le blocage du chantier par les populations de certaines localités traversées par le projet, la libération des emprises, etc. de ces difficultés dira M. Akouété, des approches de solutions ont été trouvées aux problèmes.
Presque tous les membres de la CAD qui ont pris la parole ont relevé des imperfections. Il s’agit de la réalisation d’un pont en dépression à Sè, le remblai sur un pont à Drè, la non-conformité du caniveau et la voie à hauteur de Zoungbonou, le raccordement des ponts par plusieurs endroits, etc.
La préoccupation des membres de la CAD est d’avoir des ouvrages qui répondent aux normes et non des ouvrages de forme. À tout ceci ajoute le transport sans précaution des matériaux de construction.
Les membres de la CAD ont ensuite bénéficié de la part du Directeur départemental en charge de cadre de vie du Mono et du Couffo, M. Gabin Aclombessi, une communication sur la situation des 100 logements sociaux de Lokossa construits en 2009.
Les deux stratégies à savoir location-vente et mis en vente proposées par l’État central au niveau des logements sociaux ont échoué à Lokossa, dira le communicateur avant de souligner que 1 sur 100 logements est en location-vente.
Les membres de la CAD ont dit qu’ils ne sont pas surpris d’entendre que les deux options choisies par l’État n’aient pas prospéré car, soutiennent-ils, les prix des logements sont élevés.
En guise d’exemple pour la location-vente, le F2 est à 8 millions 900 mille francs CFA, le F3 à 11 millions et F4 à 12 millions 800 mille francs CFA. En ce qui concerne les 50 logements de Lokossa construits à Fongba, ils sont inhabitables parce que les murs sont lézardés. Les membres de la CAD suggèrent au gouvernement de réviser les coûts à la baisse afin de mettre en location les 50 logements sociaux de Lokossa situés sur la route de Ouèdèmè-Adja au profit des fonctionnaires.
Pour le moment, les logements sociaux sont qualifiés d’éléphants blancs par les membres de la Conférence administrative départementales Mono.
ABP/NT/DKJ