Reconnu pour sa vision, son leadership éclairé pour le développement de l’Afrique et la lutte contre la pauvreté, l’ancien chef de l’Etat du Bénin, Nicéphore Dieudonné Soglo fait l’objet à travers le monde entier d’une attention particulière de la part de grandes institutions et de personnalités politiques de premier plan. Mais peut-il en être autrement ? Inspecteur des Finances, ancien ministre des Finances de son pays, ancien cadre émérite de la Banque Mondiale et du FMI qui a apporté une contribution de qualité à la reconstruction et à l’émergence économique de plusieurs pays à travers le monde, Nicéphore Soglo a fait de la lutte contre la pauvreté et la corruption son cheval de bataille. C’est d’ailleurs pour célébrer cette icône de l’Afrique qui gagne que le président Faure Gnassingbé du Togo vient de rendre un hommage princier au président Soglo, lors de sa visite en terre togolaise. Et tout ceci, grâce au management de qualité de Réckya Madougou. En effet, à son arrivée à la frontière d’Hillacondji en provenance du Bénin, Nicéphore Soglo a, sur instruction de Faure Gnassingbé et la coordination de Réckya Madougou été accueilli par le ministre togolais en charge des affaires présidentielles et conduit par un cortège digne de son rang dans la capitale Lomé. A Lomé, Nicéphore Soglo a été reçu par Faure Gnassingbé en personne. Après son séjour en terres togolaises, c’est à bord de l’avion privé de Faure Gnassingbé que Nicéphore Soglo a rejoint Cotonou. Toute cette considération et cette attention portées par la communauté internationale et l’élite politique africaine au président Soglo constituent autant de prouesses que les autorités béninoises à divers niveaux doivent prendre en compte dans leur manière de traiter certaines personnalités de notre pays. Ainsi, mettre au jour le statut des anciens présidents de la République et autres personnalités reconnues par la Constitution et leur accorder leurs droits, ne serait que justice. Cela ne fera qu’honorer le Bénin qui pourra ainsi se hisser au rang de pays africains comme la Côte-D’ivoire, l’Afrique du Sud ou encore le Mali qui ont compris très tôt qu’il faut accorder aux ‘‘anciens’’, la place de choix qui leur revient.
Rastel DAN