Après le non-lieu intervenu dans l’Affaire Ppea-II ou scandale de l’eau, l’ancien ministre de l’Economie et des finances a expliqué, mercredi 24 mai 2017,sur Rfi en quoi sa responsabilité n’était pas engagée. Pour lui, c’était trop facile de dire en son temps que c’est le ministre de l’Economie et des finances qui a autorisé la modification du crédit. Dans cette affaire qui créé une brouille entre le Bénin et les Pays-Bas, affaire dans laquelle 12 personnes, des cadres de l’administration et des hommes d’affaires avaient été mis en examen et pour 5 d’entre elles, détenues pendant 2 ans, Komi Koutché affirme avoir agir sur la base des dispositions règlementaires en cours au moment des faits. Rappelons, que cette affaire est née du constat par la coopération néerlandaise de la disparition de sa ligne de crédits de plus de 2,5 milliards de francs CFA destinés à des projets d’accès à l’eau potable.
Lire les propos de Komi Koutché sur Rfi
« Ça été trop facile toute suite de dire que c’est le ministre de l’Economie et des finances qui avait autorisé. La modification de crédits ? Non, le ministre des finances, a accédé une demande dûment justifiée sur la base des dispositions règlementaires qui étaient en cours au moment de la demande provenant du ministère sectoriel en question parce que les conditions qu’il fallait étaient remplies. Maintenant, pourquoi l’avis du bailleur n’a pas été requis ? Ça, c’est au ministère sectoriel qu’il faut aller poser la question. Mais puisque c’est devenu une affaire du gouvernement, nous avions, à partir de ce moment-là, commencé par exiger désormais que toute réallocation de ligne de crédit portant sur des ressources externes, extérieures soit accompagnée de l’avis de non objection du bailleur. Ce qui n’était pas le cas avant l’affaire du Ppea. Donc voilà l’une des avancées que le dossier Ppea nous a induites dans la question de gestion des finances publiques notamment les ressources extérieures ».
Transcription : B.H