Le député Simplice Dossou vient de saisir le Gouvernement de deux questions orales avec débat. La première porte sur la place du Projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la Vallée de l’Ouémé (Paiavo) dans les plans agricoles du Programme d’action du Gouvernement (Pag).
D’un financement de plus de 30 milliards F Cfa, ce projet a été lancé le 15 novembre 2014 avec comme objectif global de contribuer à la santé alimentaire de la population en produits végétaux et augmenter le volume et les recettes d’exportation du Bénin. Spécifiquement, le Paiavo vise à développer les infrastructures de production et de commercialisation de la basse et moyenne vallée de l’Ouémé, d’une superficie de plus de 70 000 hectares, pour la promotion des filières porteuses de croissance. Mais ce projet semble sombrer dans une certaine léthargie que ne comprend pas le député Simplice Codjo Dossou. Il demande au Gouvernement d’éclairer le Parlement sur la situation actuelle du Paiavo, son niveau d’exécution et ce que deviendra le projet au démarrage du Pag dans la Vallée de l’Ouémé.
Outre le projet Paiavo, l’élu de la 20e circonscription électorale se préoccupe également du sort réservé aux victimes de l’opération de déguerpissement des espaces publics. Simplice Codjo Dossou constate avec tristesse que six mois après cette opération qui a concerné huit villes du Bénin en l’occurrence Porto-Novo, Cotonou, Lokossa, Parakou, Abomey-Calavi, Sèmè-Podji, Ouidah et Bohicon, rien n’a été fait par le Gouvernement pour accompagner les victimes. « Au regard des séquelles laissées par cette opération, bien que salutaire pour faciliter la circulation des citoyens, il est constaté par tout le monde que les activités sont aujourd’hui au ralenti au sein de la population », relève le député. Pour lui, le Bénin étant un pays où la majorité des citoyens exercent de petits commerces et de petits métiers pour survivre, il exige du Gouvernement la clarification par rapport au point des citoyens victimes des opérations de déguerpissement, le coût de l’opération pour l’Etat, les mesures d’accompagnement prévues au profit des victimes et ce qui a motivé le Gouvernement à procéder à cette opération de déguerpissement qui a cloué des concitoyens dans leurs maisons et qui sont désormais sans activité, alors que certains sont recherchés par des institutions de microfinance auxquelles ils doivent n
Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau