Léopold Somissou à propos d’une rencontre des vétérans : «C’est le brassage de deux cultures Ouest-africaines et…»

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Publié le lundi 29 mai 2017 | Matin libre

Dans une interview qu’il nous a accordée, Léopold Patience Somissou, président du Tennis club de l’amitié (Tca), a levé un coin de voile sur la rencontre internationale amicale des vétérans de tennis. Une activité du nouveau bureau dont il est le président. Lisez-plutôt !

Vous organisez une compétition avec vos amis députés du Cameroun. Dans quel cadre s’inscrit cette compétition?

Cette compétition s’inscrit dans le cadre des programmes d’activité du nouveau bureau du Tennis club de l’amitié (Tca). Je dois vous préciser que l’année dernière, nous avons eu à participer à la phase Aller. C’est une rencontre internationale-amicale de tennis des vétérans. Nous jouons entre nous et ça permet le brassage de deux cultures Ouest-africaines et du centre.

Pourquoi avoir choisi seulement le Cameroun alors qu’à côté, il y a le Togo et autres pays limitrophes?

Nous avons déjà une rencontre avec le Togo qui se tient depuis 2002. Le nouveau bureau a voulu voir plus grand pour créer d’autres ouvertures. C’est pour cela que nous nous sommes tournés vers les autres pays. Je peux vous rassurer que nous sommes en contact avec le Ghana et le Gabon. Pour le moment, ça a pris du côté du Cameroun.Mais au-delà de ça, outre le tennis, si nous entrons en contact avec les gens de l’Afrique centrale, ça permet à nos membres d’avoir d’autres ouvertures, chacun, dans son secteur d’activité. Ils peuvent nouer des relations qui vont leur permettre d’avoir des opportunités.

Quelle est la particularité de cette manche ?

La particularité est que c’est réservé uniquement aux vétérans. Leur âge est compris entre 45 et 70 ans.Précisons qu’ils sont huit Camerounais présents dont une femme. Il y a toujours des couacs de derniers moments, des empêchements. Il faut faire face à tout cela.

Au Cameroun, ils vous avaient battus. A Cotonou, il y aurait-il de revanche?

Non, il n’y aura pas de revanche. C’est l’amitié qui va gagner. Pas de revanche en tant que telle. Nous sommes des vétérans, il n’y a pas de prix à gagner. On se fait plaisir, on se donne du plaisir, et on permet à nos membres d’avoir d’autres ouvertures sur le plan international.

Propos recueillis par Abdul Fataï SANNI