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Formation des chroniqueurs judiciaires: Le Mjldh opte pour le relais efficace des audiences d’assises
Publié le mardi 30 mai 2017  |  Le Matinal
Joseph
© aCotonou.com par Didier Assogba
Joseph Djogbénou, ministre de la justice de la législation et des droits de l`homme.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




Le ministre de la justice, de la législation et des droits de l’homme a initié à l’intention des journalistes chroniqueurs judiciaires du Bénin, un séminaire atelier de deux jours sur la chronique judiciaire des cours d’assises. La rencontre s’est tenue les 26 et 27 mai à Porto-Novo.
Une assise réussie, c’est la capacité des professionnels des médias à traduire dans les écrits, la fidélité des débats. Courroie de transmission entre la justice au discours « ésotérique » et le grand public tout aussi avide de boire à la source de la réalité du prétoire, la tâche du professionnel des médias chroniqueur judicaire se révèle double. Il s’agit d’assurer son rôle d’information à travers la fidélité de la restitution, mais aussi de prévention des dérives grâce à la vie qu’il donne à ses écrits. Face à la complexité de la tâche, la rencontre de renforcement de capacités des professionnels était pour le premier responsable de ce département ministériel, une nécessité. Pour Joseph Djogbénou, le chroniqueur judiciaire est celui qui donne vie aux assises grâce compte rendu fidèle qu’il fait des débats. Au-delà de son rôle d’informateur, il est à l’entendre, un acteur social à part entière dans la conscientisation collective. « Le journaliste chroniqueur est un trait d’union entre le juge et la société. Ce que dit le juge n’a de signification que si la société le sait convenablement. Or, le juge ne peut pas le dire directement. Il faut le chroniqueur pour le faire savoir. Les assises mal couvertes constituent une autre infraction à la société. C’est un tort et nous devrons prévenir ce tort », a-t-il fait savoir. Plusieurs communications ont meublé ces deux jours d’échanges : la conférence inaugurale conduite par le garde des sceaux, les diverses thématiques intitulées « restrictions légales et pratiques de la couverture médiatique », « la rédaction de la chronique judiciaire », « la déontologie du journaliste appliquée à la chronique judiciaire ». L’autre grand thème ayant mobilisé les attentions, c’est celui ayant trait à « la Cour d’assises : les éléments du langage ». Avec cette formation, les professionnels des médias chroniqueurs judiciaires aborderont autrement les sessions d’assises qui s’ouvrent ce jour à Abomey et la session complémentaire prévue pour début juin à Cotonou avec l’affaire Icc-Service.
HA
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