Par La Rédaction,
Le plus vaste dossier de corruption qui secoue le Brésil a désormais une dimension internationale. La police brésilienne a interpellé, ce vendredi, un ex-dirigeant de Petrobras et un ancien banquier soupçonnés de malversations dans le cadre de l’acquisition de puits de pétrole au Bénin.
C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire Petrobas. Les enquêteurs ont arrêté Pedro Augusto Cortes Xavier Bastos, ancien responsable du secteur international de la compagnie pétrolière Petrobras, et José Augusto Ferreira dos Santos, ex-propriétaire de la banque BVA, entrée en faillite en 2014. Ces deux personnalités sont soupçonnées d’avoir reçu 5,5 millions de dollars de pots-de-vin de la Compagnie Béninoise des Hydrocarbures (CBH).
Le procureur chargée de mener « l’enquête béninoise » a expliqué qu’une partie de ces versements était certainement destinée à Eduardo Cunha, ancien président de la chambre des députés, condamné en mars de 15 ans de prison toujours dans le cadre du scandale de corruption Petrobras.
Dans le rapport publié par les enquêteurs en charge du dossier au Bénin, l’ancien ministre de l’eau et des mines, Barthélémy Kassa et l’ancien président de la République Thomas Boni Yayi ont été cités.
Fred Adriano Houénou vient de monter au créneau en donnant sa lecture du non-lieu prononcé par le juge dans l’affaire PPEA2. A propos de l’achat de puits de pétrole (Petrobras) qui défraie actuellement la chronique dans la presse locale et les réseaux sociaux, Fred Houenou s’interroge. A travers une série de questionnements dans un post publié sur sa page Facebook, Fred Houénou s’interroge sur la personne qui a intérêt à vilipender l’ancien ministre de l’énergie et des mines, Kassa. Lire ci-dessous l’intégralité de son post.
Questions de Fred Houénou sur le dossier « Petrobras »
Diabolisation volontaire de Kassa , qui a intérêt ?
Puisqu’ils ont osé , j’oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai car j’ai promis de la dire . Les bêtes sauvages restent des bêtes sauvages, et on aura beau inventer des mécaniques meilleures encore , il y aura quand même des bêtes sauvages dessous.
Quand vous affirmez ces hautes vérités , il est tout simple que votre affirmation rencontre la négation, il est tout simple que votre foi rencontre de l’incrédulité . Mais est il possible que vous ne fassiez détourner les têtes et fermer les yeux dans une sorte d’éblouissement , quand brusquement au milieu des ténèbres qui pèsent encore sur certains , vous ouvrez la fenêtre de la vérité ? Mais comment veut-on guérir le mal si on ne sonde les plaies ?
La vérité monsieur le docteur c’est que c’est un crime d’avoir accusé quelqu’un d’autre , lorsqu’on ourdit soi même l’impudent complot d’imposer l’erreur, devant le monde entier. C’est un crime d’égarer l’opinion, d’utiliser pour une besogne de mort cette opinion qu’on a pervertie jusqu’à la faire délirer. C’est un crime d’empoisonner les petits et les humbles, d’exaspérer les passions de réaction et d’intolérance en s’abritant derrière l’odieuse philosophie de Jankélévitch » je ne sais presque rien ».
Sinon dans cette nouvelle trouvaille intitulé Petrobras , j’ai des questions :
1 s’agit il d’un contrat réel ou fictif signé par Kassa ?
2 Kassa a t’il le contrat sans avis du conseil des ministres ?
3 qui a présidé le conseil des ministre ?
4 celui-là ne devrait il pas être le premier responsable ?
5 avant la CBH le boc en question n’avait il pas été en contrat 15 années durant par des sociétés américaines ? Après l’entrée de Petrobras , Shell aussi y est entré n’est ce pas ? Kassa a t’il vendu de faux documents à tout ce beau monde ?
6 la CBH était elle inconnue au sommet de l’État son PDG n’était il pas membre du conseil présidentiel d’investissement dirigé par mon Fofo ? Et qui en nommait les membres ?
Il serait plus sage de cesser de diffamer Kassa , il est clair quand on enferme la vérité sous terre , elle s’y amasse , elle y prend une force telle d’explosion, que le jour où elle éclate , elle fait tout sauter avec elle . On verra bien si l’on ne vient pas de lancer le grand des séismes à venir. Ce sera ma vérité.
Fred HOUENOU