Politique
Entretien avec le président élu de l’Unecatef-Bénin : «Nous sommes nés pour être plus fort mais… », dixit Moussa Latoundji
Publié le jeudi 1 juin 2017 | Matin libre
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Reconduit à la tête de l’Union nationale des entraîneurs, éducateurs et cadres techniques du football du Bénin (Unecatef-Bénin) lors de l’Assemblée générale et élective, tenue samedi 13 mai 2017, dans la salle de Conférence du Ministère des sports, Moussa Latoundji s’est prêté à nos questions. Il a livré ses premières impressions avant de dévoiler les premières actions qu’il entend mener à la tête de l’Unecatef-Bénin. Lisez-plutôt !!!
Quelles sont vos impressions au terme de cette Ag qui vous a permis d’être reconduit au poste de la présidence ?
Je suis très content que les entraîneurs et encadreurs me fassent une fois encore confiance. Ils m’ont réélu et je suis très content d’être là pour représenter mes amis entraîneurs. Dans les jours à venir, vous allez voir ce que nous allons faire sur le terrain.
Quelles seront vos premières priorités à la tête de l’Unecatef-Bénin ?
C’est de faire tout possible pour que les entraîneurs qui n’ont pas de licence aient leur licence en faisant venir les experts pour qu’ils soient licenciés. Et que, les entraîneurs qui n’ont pas de boulot, qu’on les aide à trouver quelque chose de bon. En tout cas, dans les jours à venir, on verra ce qu’on peut faire de plus.
On a remarqué l’absence des entraîneurs des autres départements du Bénin à cette Ag élective. Pourquoi ?
On a fait appel à tout le monde. Par exemple, Tahirou devrait être de la partie. De même que l’entraineur des Panthères de Djougou. Mais des situations de dernières heures les ont empêchés d’être présents. Mais on peut vous rassurer qu’on est en contact avec tout le monde, les entraîneurs du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest sans oublier le centre du Bénin. C’est le Bénin et donc, c’est nous tous. Nous allons tous nous unir pour que les entraîneurs soient à l’aise les jours à venir. Il n’y a pas la guerre entre nous. Il faut devenir plus fort ensemble. La façon dont-on nous traitait avant, on ne veut plus ça. On veut être plus fort. C’est à cause de cela on a mis le bureau en place. Nous sommes nés pour être plus fort mais le football, c’est aussi le fair-play.
Quels sont les défis de ce nouveau bureau élu ?
Nous sommes obligés de travailler ensemble avec tous les entraîneurs et encadreurs béninois, avec tous ceux qui aiment le football. Nous allons faire avec eux, pour qu’ils puissent trouver de club, pour que cela ne soit pas comme avant. Nous allons trouver les stages car il y a beaucoup de choses qui se passent au Bénin. Les entraîneurs sont là mais ils sont sans recyclage. Ce qui n’est pas du tout bon. On va essayer de veiller sur ça pour que cela marche bien.
Quelle sera votre feuille de route et quelle sera votre première action ?
Notre feuille de route est de recycler les entraineurs. Nous allons faire venir les expatriés pour former les entraineurs locaux. Ce sera notre première action.
Un mot à l’endroit des collègues et de la famille du football…
C’est tous ensemble qu’on a eu l’idée de la liste. On espère que tout le monde va adhérer. Il y a pleins d’entraîneurs au Bénin. On espère que tout le monde va nous rejoindre. Il y aura des cartes de membre. Et donc, ils doivent se rejoindre à nous pour qu’on soit ensemble et fort. La manière dont les gens traitent les entraîneurs doit changer. Merci beaucoup !
On peut souhaiter quoi à Moussa Latoundji pour clore cet entretien ?
Me souhaiter !!! C’est la chance. Parce que, diriger quelque chose n’est pas toujours facile. Et je ne peux pas le faire tout seul. Je dois le faire avec les autres entraîneurs béninois. Je vous remercie.
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