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Agefic Sa au sujet du test de recrutement à la Cnss :« Tout s’est déroulé dans les règles de l’art »
Publié le jeudi 1 juin 2017  |  Actu Benin
Conférence
© aCotonou.com par CODIAS
Conférence de presse du Front des Organisations Nationales de Lutte contre la Corruption (Fonac.
Cotonou 26 fevrier 2016. Le president du Front des Organisations nationales de Lutte contre la Corruption (Fonac ) Jean-Baptiste Elias fustige le comportement des politiciens.




Le Président de l’Anlc, Jean-Baptiste Elias, n’est pas dans le vrai dans le dossier « concours de recrutement à la Cnss ». C’est du moins l’avis du cabinet indexé. « Agefic S.a » a réagit et dénoncé les propos du président de l’Anlc, hier mercredi 31 mai 2017, au restaurant « l’Oriental » à Cotonou »
Contrairement à ses habitudes, Jean-Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) a raté sa sortie à propos de l’affaire « Recrutement des 94 agents à la Caisse nationale de sécurité sociale ». Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée pour apporter des clarifications au sujet du recrutement des agents de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), Charlemagne Lokossou, représentant du cabinet Agefic Sa, chargé d’embaucher les 94 agents au profit de la Cnss s’est inscrit en faux contre les déclarations du président de l’Anlc. Après avoir fait la nuance entre un concours et un recrutement, le représentant du cabinet Agefic a expliqué que l’Etat emploie deux types d’agents à savoir : les fonctionnaires recrutés sur concours, et les agents des offices ou établissements publics embauchés par recrutement. Pour Charlemagne Lokossou, on ne saurait parler dans le cas d’espèce de concours, mais plutôt de recrutement. « Il s’agit d’un test d’évaluation d’aptitude et non d’un concours selon le modèle national », a-t-il expliqué. A cet effet, il a précisé que son cabinet a postulé au même titre que d’autres cabinets et a reçu l’agrément de la Cnss pour l’organisation dudit recrutement. Le choix du cabinet Agefic Sa n’est donc pas contraire à la procédure. Bien qu’étant un établissement public, a-t-il poursuivi, la Cnss peut bien donner la forme qu’elle veut au recrutement de ses agents. Selon M. Lokossou, ce test de recrutement s’est déroulé dans les règles de l’art.
Le Code de passation des marchés publics
« Aucun cabinet n’annonce les épreuves dans lesquelles les postulants doivent se faire évaluer. C’est le jour de composition que les candidats découvrent les épreuves. », a-t-il affirmé. Avant de repréciser les trois étapes du processus de recrutement : il y a une phase d’épreuve écrite concernant le contrôle de profil professionnel, une phase de mise en situation et la troisième phase qui consiste à un entretien. Par ailleurs, le cabinet Agetic Sa regrette le fait que l’Anlc n’a pu s’informer auprès d’autres cabinets, avant de faire des affirmations tendancieuses au sujet de ce recrutement. Par ailleurs, le conférencier a fait observer qu’aucun candidat n’a eu le privilège de découvrir le contenu des épreuves jusqu’au jour de la composition. Pour la transparence de ce concours, a-t-il ajouté, les tables de composition ont été codées. Tous les candidats ont composé à la même heure dans les centres retenus. Le second volet de la rencontre du cabinet Agetic Sa avec les hommes des médias concerne les conditions de passation du marché au cabinet Sa. Sur ce point, Valentin Avamassè, expert des marchés publics a fait observer qu’on ne saurait accuser la Cnss de violer le Code de passation des marchés publics parce qu’elle n’est pas allée au-delà du seuil des marchés publics fixé à 20 millions de francs Cfa.
Odi I. Aïtchédji (Coll)
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