Bénin : une fête de la musique chinoise à l’Université d’Abolmey-Calavi

News

Société

Article

Société

Publié le jeudi 1 juin 2017 | Xinhua

© Autre presse par DR
L`Université d`Abomey-Calavi

ABOMEY-CALAVI (Bénin) -- Les étudiants de l'Institut Confucius de l'Université d'Abomey-Calavi, notamment de nationalité béninoise et nigériane, ont célébré mercredi après-midi, sur ce Campus universitaire, la troisième édition de la fête de la musique chinoise.

"A travers la célébration de cette fête de la musique chinoise sur le campus universitaire d'Abomey calavi, qui coïncide d'ailleurs avec la fin de la fête des bateaux-dragons, nous avons voulu tout simplement que nos apprenants de la langue chinoise, démontrent leur connaissance de la culture chinoise", a confié à Xinhua, Julien Sègbo, directeur béninois de l'Institut Confucius de l'Université d'Abomey-calavi.

En début d'après-midi, plusieurs dizaines d'apprenants de la langue chinoise de l'Institut Confucius de l'Université d'Abomey Calavi, ont envahis le podium planté sur le terrain de Basket-ball de ce campus universitaire, pour chanter et danser aisément au son de la musique chinoise pendant plus de trois heures devant un monde universitaire qui n'y comprend pas grande chose de la langue chinoise, mais est resté très admiratif.

"Je suis très merveilleux de voir mes amis étudiants de l'Institut Confucius chanter et danser dans une langue étrangère qu'ils ont tout simplement appris sur ce campus, sans même aller dans une ville chinoise", s'est réjoui Léonard Dossou, étudiant en 2ème année des Sciences juridiques à la Faculté des droits de l'Université d'Abomey calavi, située à une trentaine km de Cotonou, capitale économique béninoise.

Dorothée Dognon, Enseignant-Chercheur à l'Institut national des Arts, de la Culture et d'Archéologie de l'Université d'Abomey-Calavi, estime que les langues étrangères rapprochent les peuples.

"Les langues étrangères rapprochent, non seulement les peuples, mais elles constituent aussi un vecteur de développement et les jeunes béninois et africains doivent saisir toutes les opportunités", a-t-il martelé.

"Pour contribuer au développement de nos pays africains, la Chine essaie de nous transmettre sa culture, qui est d'ailleurs très dense et diversifiée. Nos étudiants de l'Institut Confucius à travers cette fête de la musique chinoise, nous égaient par des danses chorégraphiques et acrobatiques chinoise, qui traduisent le niveau de leur connaissance de la culture chinoise", a-t-il souligné.