Vraiment les acteurs souffrent de l’oisiveté ! Plus rien ne bouge et tout donne l’impression de l’installation généralisée d’une asphyxie complète dans tous les secteurs culturels du pays.À la manœuvre du bouleversement et du silence plateau, un seul homme, Ange N’koué. Les doigts accusateurs les plus viscéraux sont pointés vers lui. Mais l’intéressé n’a ni froid ni chaud. Le numéro 1 du portefeuille culturel s’érige en réformateur attitré puis fonce tête baissée contre vents et marées. Conséquence,toutes les activités artistiques et culturelles qui animaient le secteur entre temps tournent au ralenti et il n’y a rien à mettre sous la dent puispersonne pour en parler.
En fait, c’est vrai qu’on a enregistré plein de maldonnes par le passé. Et tout ce qui se faisait frise la grande comédie qui tourne à perte la culture béninoise. Et partant de ce principe, tout le monde éprouve l’envie de voir la réalité tournée autrement. Et il est important de rectifier nombre de maladresses. Cela, suppose le choix des hommes stratèges qui prétendent connaitre plus ou moins le milieu et capables de bouger les cordes pour des résultats probants. Mais à quoi assistent les acteurs du système culturel béninois ? À de la magie surmontée de jeux de clown. Des décisions surprenantes sortent de nulle part et restent sans effet et sans impact réels.La plaquette supposée être l’agenda culturel est sortie au beau milieu de l’année.Et comme si cela ne suffisait pas, sa mise en exécution a encore du plomb dans l’aile.Pour le moment seul le Fitheb permet de sentir que dans le pays le volet artistique et culturel est encore considéré. Et là aussi, si le Directeur pouvais crier à haute voix sa strangulation on allait encore comprendre davantage que ce n’est qu’un numéro qui se joue dans la chaleur. La promotion du secteur touristique tant vantée jette du sable dans les yeux de ceux qui croient. Pour une agence installée à cet effet, et dans laquelle des millions sont en train d’être engloutis déjà, les résultats sont théoriques. Les acteurs sont abasourdis par ce qui se passe. Ce serait peut-être prématuré de proclamer l’incapacité de l’autorité ministérielle à redonner à la culture béninoise ses lettres de noblesse.Mais l’impression qui s’affiche, vu sa manière de gérer le monde culturel, est qu’il a certainement ses compétences à faire valoir dans d’autres domaines. Et si le président de la république peut tenir compte de ce paramètre ce sera bien pour le rayonnement, non seulement, de la culture béninoise mais aussi du gouvernement dont il est le chef. Puisque ses nobles visions semblent mordre de la poussière.
MM