Le processus de recrutement d’un mandataire pour la gestion du Port de Cotonou était au cœur de l’Assemblée général des syndicats des travailleurs du Port Autonome de Cotonou, tenue ce jeudi 8 juin 2017.
Les responsables syndicaux de la Cobenam, de la Sobemap du Cncb, de l’Asecna et du TTP fortement mobilisés ont décidé d’engager un bras de fer avec le gouvernement pour lui faire entendre raison. « (…) Nous partenaires sociaux de la plateforme portuaire n’entendons pas laisser le Port de Cotonou ni les sociétés d’Etat sous tutelle du Ministère des infrastructures et des transports être gérées comme la baraque d’épices du Président Patrice Talon et de son ministre Hervé Hèhomey », a clamé Urbain Kanlinsounon, secrétaire général du Syndicat des travailleurs du port autonome de Cotonou (Syntrapac).
Pour lui, le pillage de l’économie nationale semble connaître un véritable galop sous la Rupture. Selon ces leaders syndicaux, le gouvernement s’arrange pour conduire à une asphyxie financière les sociétés d’Etat pour y parvenir ensuite à les donner aux privés.
Les travailleurs n’entendent pas subir le même sort que ceux de la Sonapra et d’autres structures sous tutelles du Ministère de l’Agriculture. De la Cobenam à l’Asecna sans oublier la Sobemap, le Cncb et même le ministère des infrastructures et du transport, ils se disent très remontés contre la politique de “tout privatiser“ du gouvernement de la Rupture.
Armel TOGNON