Le député Gérard Gbénonchi se saisit de la situation des étudiants des promotions ayant fini la 4e année ces cinq dernières années à l'ex Faculté des Lettres Arts et Sciences humaines (Flash) de l’Université d’Abomey-Calavi en instance de soutenance de mémoires de maîtrise, mais bloqués depuis lors. Il a adressé à cet effet une question orale avec débat au Gouvernement qu’il a déposée, ce lundi 12 juin, sur la table du président de l’Assemblée nationale.
Le député Gérard Gbénonchi se préoccupe des cas des étudiants en année de maîtrise des promotions 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016 de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines (Flash) de l’Université d’Abomey-Calavi et dont la soutenance de mémoires est bloquée jusqu’ici. A travers une question orale avec débat, le représentant du peuple entend avoir des éclaircissements par rapport à cette situation. Pour lui, c’est vraiment affligeant que cinq promotions d’étudiants ayant fini la quatrième année d’études à la Flash et qui ont entrepris de rédiger leurs mémoires de maîtrise ou qui ont régulièrement déposé leurs mémoires à leurs différents maîtres, n’aient toujours pas soutenu. Pis, selon le député, ces étudiants seraient soumis à des traitements indignes tels que le rançonnement à outrance avec paiement préalable de 100 000 francs Cfa, les injures, les menaces de châtiments corporels, le droit de cuissage au niveau des filles, les menaces de mort contre toutes tentatives de dénonciations des pratiques…Gérard Gbénonchi trouve ahurissant que ce soit dans ces conditions qu’il a été annoncé par le décanat de la Flash, la fin du cursus universitaire pour la maîtrise à fin septembre prochain, afin d’installer le système Licence-master-doctorat (Lmd). Un communiqué signé du vice-doyen de cette entité de l’Uac aurait été publié à cet effet. Lequel informe les étudiants de la 4e année n’ayant pas encore soutenu leurs mémoires de maîtrise, qu’après le mois de septembre prochain, aucune soutenance de maîtrise ne sera autorisée dans aucune entité de l’Uac.
Le député Gérard Gbénonchi, qui trouve l’échéance de septembre 2017 objectivement irréaliste, demande au Gouvernement de fournir des clarifications à la Représentation nationale. Il voudrait savoir le sort réservé aux étudiants des promotions 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016 empêchés de finir la rédaction et/ou la soutenance de leurs mémoires en vue de la validation de leur diplôme de maîtrise, après la mise en œuvre de la réforme Lmd. Aussi voudrait-il savoir les mesures qu’entend prendre le Gouvernement pour mettre un terme à la corruption et aux mauvaises pratiques dans les universités dans le cadre de la rédaction et de la soutenance des mémoires universitaires?
Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau